dominique
Dominique

751 km²

guadeloupe
Guadeloupe

1 628 km²

haiti
Haïti

27 750 km²

martinique
Martinique

1 128 km²

Guadeloupe

Situation géographique de l’archipel

La Guadeloupe, de par sa formation et sa position sur les deux arcs de la zone Caraïbe est à la fois volcanique et calcaire.

Baptisée « l’île aux belles eaux » par les populations précolombiennes, elle est bordée par l’océan Atlantique à l’est et la mer des Caraïbes à l’ouest.

A dire vrai, la Guadeloupe est composée de deux îles principales : La Basse-Terre et la Grande-Terre. Mais, c’est aussi un archipel qui compte d’autres îles, plus petites : La Désirade, Marie-Galante, Les Saintes et Petite-Terre.

Géologie et paysage de l’archipel

Archétype d’une double formation calcaire et volcanique l’archipel se trouve être un joyau en termes de biodiversité. La Basse-Terre, île à dominance volcanique est le berceau du point culminant des Petites Antilles, le volcan de la Soufrière (1467 mètres). En découle des sources d’eaux chaudes, des rivières, une forêt sempervirente luxuriante et des espèces végétales et animales variées. Les Saintes, îles au Sud de la Basse-Terre sont issues d’éruptions effusives, explosives et sous-marines.

De l’autre côté, sur l’île à dominance calcaire qu’est de la Grande-Terre, mais également Marie-Galante et Petites Terres, les paysages sont tout autres. Ce sont des plateaux calcaires émergés à quelques dizaines ou centaines de mètres. On tronque alors les paysages montagneux et verts contre la côte calcaire rappelant Etretat en France ou Durdle Door en Angleterre.

La Grande-Terre, parsemées de dolines karstiques est formées en vallées notamment en Grande-Terre dans les « Grands-Fonds ». Ces zones font donc se côtoyer habitats et espèces mésophiles (dans les fonds et dépressions) et xérophiles (sur les crêtes). Aussi, les milieux mésophiles sont verdoyants et diffèrent du reste de la Grande-Terre.

Enfin, on peut dire que les deux zones de par leur géologie exercent, une influence sur les facteurs du climat cyclone, pluviométrie, ensoleillement, et sur la végétation et la flore.

Ces écosystèmes offrent une richesse biologique exceptionnelle dont l’endémisme est amplifié par l’insularité. Côté mer, les îlets et la barrière récifale autour du Grand Cul-de-Sac Marin abritent une faune corallienne d’un grand intérêt écologique les franges côtières de cette baie présentent plusieurs formations littorales humides, essentielles au maintien des équilibres naturels. Coté terre, la forêt tropicale de la Basse-Terre est l’une des mieux conservées des Petites-Antilles.

Flore

La flore de la Guadeloupe compte 1 863 plantes vasculaires, parmi elles 214 sont des endémiques des petites Antilles, et 24 strictement endémiques de la Guadeloupe.

Ainsi on peut compter parmi les espèces emblématiques de cette île : le Gommier blanc (Dacryodes excelsa), Le mapou gris (Pisonia subcordata) ou encore le Poirier pays (Tabebuia hétérophylla).

Bien que les écosystèmes soient menacés par les espèces exotiques envahissantes ou encore les effets néfastes des humains la protection de Parc National de Guadeloupe assure la conservation de 61% de la flore menacée est présente et protégée dans le cœur du Parc. La forêt tropicale de la Basse-Terre est d’ailleurs l’une des mieux conservées des Petites-Antilles.

Faune

La faune guadeloupéenne est, à l’image de la richesse de ses paysages, un ensemble très diversifié. On y trouve pas moins de 10 espèces de mollusques terrestres, mais également un oiseau endémique : le Pic de Guadeloupe, au moins une espèce de chiroptère et diverses espèces de reptiles et d’amphibiens. Le milieu marin lui, très riche se targue d’une grande diversité des coraux, poissons, tortues et mammifères marins.