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Tortues marines

Description :

Il existe plus de 300 espèces de tortues dans le monde 250 sont aquatiques (vivent dans ou à proximité des points d’eau), 60 terrestres et seulement 7 d’entre elles vivent en mer (marines). Facilement identifiables à leurs carapaces, font partie de la famille des Chéloniens. Sa carapace composée de plaque osseuse fait partie de son squelette et est recouverte sur sa face extérieure d’écailles en kératine.

Elles sont vues comme animal de sagesse, d’immortalité et de fertilité.

Originellement destinée à la consommation courante et à l’utilisation par la médecine traditionnelle, la pêche à la tortue s’est intensifiée aux Petites Antilles depuis la colonisation. Aujourd’hui, c’est une espèce très rare en voie d’extinction.

Habitats :

Les tortues terrestres, aquatique et maritime sont présentes sur tous les continents et océans sauf dans l’Antarctique (continent). Mais, elles ont une préférence pour les milieux tropicaux et subtropicaux. Les eaux des Antilles et de Guyane sont fréquentées par 5 espèces de tortues marines sur les 7 présentes à l’échelle mondiale : Tortue caouanne, Tortue verte, Tortue imbriquée, Tortue olivâtre et la Tortue luth. Parmi elles, 4 fréquentent les plages de ces territoires pour nidifier : la Tortue luth, la Tortue imbriquée, la Tortue verte et la Tortue olivâtre.

Facteur de menace :

Outre, l’élargissement des différents usages de cette « ressource marine » comme dans les champs de l’artisanat, pour les écailles et la confection de parfums et de produits de beauté, cette disparition s’explique également par le ramassage massif des œufs, les conséquences directes de la pêche (lors de la prise des tortues dans les filets) et, plus généralement, par la dégradation de son milieu naturel (de la dégradation de la qualité de l’eau et l’ingestion de sacs plastiques – confondus avec des méduses – qui provoquent des occlusions intestinales).

Pour répondre à la surexploitation de cette espèce, un plan de restauration et de gestion des tortues marines a été adopté dans les Antilles françaises. Depuis 2005, il est interdit sur tout le territoire français, la détention, le transport, la naturalisation, le colportage, la mise en vente, la vente ou l’achat, l’utilisation, commerciale ou non, des spécimens de tortues marines prélevés ainsi que les œufs. Les îles anglophones, elles, ont privilégié un compromis autorisant la pêche à la tortue (hors-saison de ponte), perpétuant en quelque sorte une tradition, tout en exerçant un contrôle de ce commerce.

Tortue imbriquée :

Eretmochelys imbricata pèse de 60 à 90 kg pour une taille de 60 à 120 cm. Elle est omnivore, et se nourrit d’éponges rendant sa peau toxique pour l’homme. Cette caractéristique lui a permis de rester loin des braconniers intéressés par la viande. Elle possède de grosses écailles qui s’imbriquent les unes avec les autres comme des tuiles. Les grosses écailles du dos sont toujours au nombre de 13 tandis que les membres présentent des petites écailles noires qui tranchent avec la carapace de couleur jaune, verdâtre ou brun foncé. Sur le devant de la tête, juste au niveau des yeux, quatre écailles dites « préfrontales » sont également distinguables. Enfin, sa carapace est dentelée sur la phase postérieure et forme comme des petites dents de scie. Ce reptile est son bec crochu qui lui a valu le surnom de tortue à bec faucon. Cette caractéristique lui permet de déchirer sa nourriture, en compensation de son absence de dents.

Tortue imbriquée
Tortue imbriquée

Tortue Verte :

Chelonia mydas est la plus grande des chelonidés. Son poids varie de 160 à 250 kg et sa taille de 80 à 130 cm. Quand elle est juvénile, la tortue verte est essentiellement carnivore et se nourrit de petits crustacés et poissons.

À l’âge adulte, elle devient végétarienne et se nourrit essentiellement de plantes marines. Elle doit d’ailleurs son nom à la couleur inhabituelle (verte) de sa chair, causée à son régime alimentaire.

Tortue verte
Tortue verte

Tortue Luth:

Dermochelys coriacea est la seule espèce de la famille des dermochélyidés. C’est la plus imposante des tortues marines. Elle peut atteindre 400 kg et dépasser les deux mètres de longueur. Sa carapace n’est pas recouverte d’écailles mais d’une peau coriace.

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